Bénéficier de l’expertise d’un DAF en temps partagé : une expérience réussie

C’est la formule adoptée par Christophe RAMPON et la société GENARIS, dans un contexte post-Covid et de tension des prix des matériaux. Ils ont fait appel à Emmanuel CAMUS, Directeur Financier externalisé dans des PME/TPE, via le GEYVO Ile de France.

L’objectif annoncé : être aidé à optimiser le process de gestion de trésorerie de l’entreprise.
Le cœur de la mission : un accompagnement dans la transformation de la Direction administrative et financière en une Direction Finances opérationnelle, dynamique et plus fonctionnelle.

Ressources et outils administratifs et financiers

Intervenant externe, Emmanuel CAMUS s’est d’abord focalisé sur la définition des différents métiers, les processus attribués à chacun et leur complémentarité. Il a piloté la mise en place de moyens (remise à plat des procédures d’administration des ventes ; rédaction associée avec la Direction Qualité).
Puis, avec la Direction RH, a contribué au recrutement des ressources nécessaires (mission ADV, contrôle de gestion) pour les faire vivre au quotidien.

Christophe RAMPON précise qu’il a fourni « des axes d’amélioration dans la société pour optimiser la trésorerie. Au démarrage, une sensibilisation au plan de paiement, à la gestion des commandes, de la facturation, au bon timing et des relances. Puis au niveau du maintien de bonnes pratiques par l’aide pédagogique de l’information pour tous les acteurs. Il a aidé de manière pragmatique, à mettre en place des principes de reporting, des indicateurs, et à faire de la formation ».

Intégration réussie

De cette mission positive, Christophe RAMPON retient aussi qu’il, s’est « très vite intégré dans les équipes, grâce à une approche très pédagogique (pour le faire et quel apport de valeur ajoutée). Grâce à cette approche ça lui a permis de bien réaliser son accompagnement. Avec des choses faciles à mettre en place et acquérir par les équipes (ce qui est plus motivant) et d’autres actions à plus long terme… (pour des process dans la durée) ».

De son côté, Emmanuel CAMUS a reçu « un très bon accueil de Gérard DALLE, Président, Christophe RAMPON, Directeur Général, et Sylvain MAGINEAU, Directeur Finances, et de toute la société GENARIS.
Cette mission, où tout a été partagé et s’est fait en totale transparence avec et entre le Directeur Général et le Directeur Financier, a été très intéressante et riche en contenus, notamment du fait de la durée de la mission. Cela a permis de passer des messages de façon à ce que les informations infusent ».

Réussite du changement

Faire appel à un expert avec un œil extérieur, des compétences enrichies par des expériences variées, apte à s’adapter à de nouvelles organisations et équipes, c’est un choix. Dans le cas de conduite du changement et de manière de faire, s’il s’agit d’un professionnel à temps partagé, c’est une opportunité pour l’entreprise.

Christophe RAMPON fait le bilan « On a tendance à imaginer que c’est son équipe qui peut le faire et tout faire mais c’est long. Prendre une personne à temps partiel c’est très efficace, et d’un très bon rapport qualité/prix. De plus, cela permet de valoriser les équipes qui grandissent grâce à l’apport de nouveaux process (apprentissage) sans avoir une embauche à temps plein. En fait, cela permet d’accélérer la transformation et de faire grandir les équipes. On ne peut pas se permettre d’avoir des « cador » partout. »

Emmanuel CAMUS envisage « l’aspect culturel : il s’agit aussi d’une modification des habitudes de travail. Tout le monde a tendance à travailler en silo et non de façon transverse, c’est un apprentissage d’une autre vision des choses. En terme de fluidité de l’information, échanger avec la personne du bureau d’à côté plutôt que lui envoyer un mail pour s’assurer qu’elle est bien informée et de son niveau de compréhension. En fait, de la pédagogie, du partage de connaissances et beaucoup d’échanges avec tous les interlocuteurs sont des facteurs de succès.
Résultat : la Direction financière GENARIS est opérationnelle avec un calendrier et des informations comptables standardisées, qui répond au besoin de mieux appréhender les prévisions de trésorerie ».

En définitive, j’ai une préférence pour le travail en temps partagé par rapport à une mission de transition (temps plein sur une durée déterminée). Pour tous les métiers en temps partagé, on est obligés d’être bons et performants. On revient tous les mois, et de nouvelles questions possibles surgissent. Les messages doivent infuser côté entreprise. Cela oblige à être bon dans la continuité.
En tant qu’entrepreneur, cette expérience m’a confirmé les raisons qui m’ont fait adhérer au GEYVO Ile de France. »